Aujourd’hui je vous propose de découvrir (ou peut-être
redécouvrir) un groupe dont le style musical n’a encore jamais été abordé
ici : le rockabilly. Depuis quelques mois, une jeune femme imprégée de cet
univers est beaucoup médiatisée et est invitée sur les plateaux de télévisions
français pour présenter son dernier album Tribal. Cette jeune femme, c’est
Imelda May. Désormais en tournée, nous n’avons pu résister à aller la voir sur
scène.

             Sur ce tour, le groupe d’ouverture n’est jamais le même de
soir en soir. Ainsi, pour cette date à Frankfurt, c’est  un groupe 
de la région qui à pour mission d’échauffer le public. Et c’est haut la
main qu’il relève se défit puisque la foule gesticule apparemment conquis par
les reprises de rockabilly que nous offre le jeune groupe.

             C’est sur une bande sonore de
percussion qu’Imelda May et ses musiciens s’installent sur la scène. On
découvre alors un rockabilly plutôt tranquille. En effet il nous faut attendre
trois ou quatre morceaux pour que ça déménage un peu. Et même si vers la fin du set, Imelda
May (chant) et Al Gare (contrebasse) nous proposent deux ballades
assis sur la contrebasse, c’est avec plaisir que nous profitons de ce
magnifique moment plein de tendresse. Son show est un vrai bonheur visuel, tant
dans l’énergie du groupe que par l’éclairage clair et pur, c’est aussi un réel
bonheur pour nos ouïe : trompette et contrebasse sont au rendez-vous. Et
contre toutes attentes, après avoir remercié son équipe, Imelda May ajoute
« et spécialement à ceux qui voyage pour venir », les deux bras
tendus dans notre direction, un grand sourire sur ses lèvres (nous l’avons
rencontré dans l’après midi). Quoi de mieux que cette petite attention qui fait
chaud au cœur pour conclure cette soirée pleine de douceur et de surprise.