Rock And Live

18.03.2023 – Epica + Apocalyptica + Wheel – Salle Métropole – Lausanne (Switzerland)

Ce samedi 18 mars, nous nous retrouvons à la Salle Métropole de Lausanne en Suisse, pour l’Epic Apocalyspe Tour, avec Epica, Apocalytica et Wheel.

C’est vers 18h00 que Wheel fait son entrée sur scène. Les quatre Finlandais d’Helsinki n’ont que trois morceaux pour convaincre le public. Ainsi James Lascelles (chant et guitare), Jussi Turunen (guitare), Aki « Conan » Virta (basse) et Santeri Saksala (batterie) donne tout dans leur metal progressive. Ils interprètent entre autre « Blood Drinker » extrait de leur EP Rumination qui est prévu pour cet automne. De quoi nous mettre l’eau à la bouche.

Après une pause de quelques minutes, les lumières s’éteignent et l’écran qui fait office de backtrop nous plonge dans des ambiances contrastées avant qu’Apocalyptica s’empare de la scène. Tout d’abord, une plaine verdoyante où les oiseaux chantent puis l’image se transforme en une surface aride avec au loin de hauts immeubles. Mikko Sirén prend alors place derrière sa batterie et fait retentir ses fûts comme pour appeler les trois violoncellistes : Eicca Toppinen, Perttu Kivilaakso et Paavo Lötjönen qui s’emparent du devant de la scène pour lancer ensemble « Ashes of the Modern World » issu de leur dernier album Cell-0 (2020). Les Finlandais enchainent ensuite avec « Grace » (Worlds Collide, 2007) où Mikko rencontre quelques problèmes avec sa grosse caisse qui seront réglés juste à temps pour le prochain morceau. Ce dernier est annoncé par Eicca qui invite alors Franky Perez à les rejoindre sur scène pour chanter sur « I’m Not Jesus » (Worlds Collide, 2007) et « Not Strong Enough » (7th Symphony, 2010).  Malgré leurs instruments volumineux et encombrants, les violoncellistes se déplacent un maximum sur scène pour dynamiser le show, sans oublier leur sourire qui ne les quittera pas de la soirée. Un peu plus tard dans le set, c’est « Nothing Else Matters » de Metallica qui retentit (Plays Metallica by Four Cellos, 1996), puis « Inquisition Symphony » de Sepultura.  De nouveau Franky remonte sur scène pour « Shadowmaker » extrait de l’album éponyme de 2015. Pendant que les violoncelles s’emballement, Franky et Mikko switch de place subtilement. La batterie est désormais entre les mains de Franky pendant que Mikko salut le public de plus près avant de retourner derrière la batterie pour accompagner Franky. Après ce grand et beau moment, Franky Perez conclut son apparition avec « I Don’t Care » (Worlds Collide, 2007). Apocalyptica continu alors avec une autre reprise de Metallica « Seek & Destroy » où Perttu entre en transe et joue avec le violoncelle sur le dos ou encore couché par terre. Sans transition, le quatuor lance l’intro de « Thunderstruck » d’AC/DC durant lequel le public reprend en chœur « Thunder ! ». Enfin, cette prestation haute en couleur se conclut avec « In the Hall of the Mountain King » de Edvard Grieg.

SETLIST APOCALYPTICA

Ashes of the Modern World
Grace
I’m Not Jesus
Not Strong Enough
Rise
En Route to Mayhem
Nothing Else Matters
Inquisition Symphony
Shadowmaker
I Don’t Care
Seek & Destroy
Farewell
In the Hall of the Mountain King

La scène prend une nouvelle apparence avec l’ajout d’une plateforme surélevé pour accueillir Epica. Nous sommes de nouveau plongés dans le noir, quand Simone Simons apparait justement au milieu de cette plateforme, montrant du doigt sa droite puis sa gauche attirant donc notre regard sur l’arrivé des musiciens : Ariën van Weesenbeek à la batterie, Coen Janssen au clavier, Mark Jansen et Isaac Delahaye aux guitares, et enfin Rob van der Loo à la basse. C’est ainsi que le show commence avec « Abyss of Time – Countdown to Singularity » tiré d’Omega (2021). Les néerlandais continuent avec deux morceaux de l’album The Quantum Enigma (2014) : « The Essence of Silence » puis « Victims of Contingency » qui est introduit par Coen qui apparait sur la plateforme avec un masque de médecin de la peste ainsi que son clavier courbé. Les morceaux s’enchainent et l’ambiance est folle. En plus d’avoir une très belle mise en scène, les musiciens sont hyper énergiques et complices tout au long du show. Epica nous en met plein les yeux et nous ne voyons pas le temps passer. Le set est bien entamer, quand Simone demande au public d’allumer le flash de nos téléphones pour un moment spécial. Seule sur scène, elle entame « Rivers » (Omega, 2021), puis Eicca, Perttu et Paavo d’Apocalyptica montent sur la plateforme pour l’accompagner avant d’être rejoins par les autres membres d’Epica. C’est vraiment toujours un pur bonheur de voir deux groupes jouer ensemble, c’est pourquoi on aurait aimé que plus de chansons soit interpréter en duo. La fin du set arrive et c’est « Consign to Oblivion » (Consign to Oblivion, 2005) qui met un point final à cette soirée avec un wall of death à la demande du groupe et plusieurs circle pit initiés par le public.

SETLIST EPICA

Abyss of Time – Countdown to Singularity
The Essence of Silence
Victims of Contingency
The Obsessive Devotion
The Final Lullaby
Freedom – The Wolves Within
The Skeleton Key
Rivers
Code of Life
Cry for the Moon
Beyond the Matrix
Consign to Oblivion

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