26.06.2018 ~ Iron Maiden + Killswitch Engage ~ Geneva Arena ~ Genève (Switzerland)
A défaut de ne pas faire les grands festivals cet été, on se retrouve ce soir à une date qui promet d’être tout aussi grandiose qu’un festival. En effet, on se retrouve en ce mardi 26 juin, à la SEG Geneva Arena en Suisse, où Iron Maiden accompagné de Killswitch Engage se produisent. Aller, c’est partit!
On débute la soirée avec les Américains de Killswitch Engage et leur metalcore puissant. Ils nous enchaînent les morceaux, ne laissant aucun répit au public. Au-devant de la scène, on retrouve les trois membres fondateurs. Au chant, Jesse Leach alterne le chant clair et les screams énervés, tandis que Joel Stroetzel (guitare) et Mike D’Antonio (basse) occupent la scène et n’hésitent pas à aller à la rencontre du public. A côté, on retrouve Adam Dutkiewicz (guitare), qui sautille de partout, cours de droite à gauche et qui parfois s’arrête pour nous balancer un solo. Sans oublier bien entendu, Justin Foley (batterie) qui tient la cadence. Au milieu de leur composition tel que « Hate by Design » ou encore « My Curse » , Killswitch Engage glisse « Holy Diver », une reprise de Dio. Mais pas sûre que leur son brutal est fait l’unanimité du public venu supporter Iron Maiden.
La foule commence à s’amasser devant les barrières, trépignant d’impatience de voir les emblématiques Iron Maiden. Alors que les lumières s’éteignent, l’incontournable « Doctor Doctor » de Ufo retentit annonçant l’arrivée des Anglais sur scène. La tension monte et nous découvrons une scène recouverte de filets de camouflage. Ufo se termine, les lumières s’éteignent, la voix de Churchill retentit, le début du clip de « Aces High » est projeté sur les écrans géants, les spots s’instillent dans tous les sens et Iron Maiden débarque sur scène avec au-dessus de leur tête un Spitfire, un avion géant . Pour cette tournée, nommée Legacy Of The Beast, le groupe c’est inspiré de son jeu vidéo éponyme sortit en 2016 et ont choisit de balayer leur répertoire. Si on survole les années 90 et 2000, c’est surtout les années 80 qui sont à l’honneur ce soir, avec « Where Eagles Dare », « Revelations », « Flight Of Icarus », et bien sûre « The Trooper » issus de l’album Piece Of Mind, sorti en 1983.
Dès le 4ème morceaux, Bruce Dickinson (chant) prend la parole… en Français s’il vous plait ! Il note la petite taille de la salle puis il explique que ce soir il y a deux thèmes. Le premier, c’est la guerre. Pour eux les « Rosbeef » (c’est Bruce qui le dit!) le Spitfire est un symbole de liberté contre le fascisme et le nazisme, et de victoire contre les forces du mal. Puis il lance, « The Clansman », qui raconte l’histoire de William Wallace, un Ecossait qui s’est fait voler sa liberté par le roi d’Angleterre.
S’en suit de « The Trooper », où Bruce Dickinson mène une bataille ardue contre le géant Eddie tandis qu’on se demande où est passé Nicko McBrain (batterie). Nous entendons bel et bien sa batterie, mais impossible de l’apercevoir. Il faudra attendre le prochain morceau pour que les filets de camouflage tombent et qu’on puisse l’entrevoir derrière ces fûts. En effet, c’est avec « Revelations » que nous changeons de thème. Nous quittons la guerre pour entrée dans une cathédrale géante où les vitraux conte les aventures d’Eddie The Head. Sur scène, Steve Harris (basse) est toujours fidèle à ses grimaces et Janick Gers (guitare) à sa gymnastique du soir. Pendant qu’Adrian Smith (guitare) et Dave Murray (guitare) assurent leur partie avec un énorme sourire sur le visage. Nous sommes à la moitié du set et les Anglais interprètent « For The Greater Good Of God », suivi de près par « Sign Of The Cross ». Pour moi, qui ne suis pas adepte des morceaux qui frôlet les 10 minutes, le temps devient un peu long. Mais Iron Maiden, retrouve mon attention avec « Fear Of The Dark », où Bruce Dickinson revient dissimulé sous une cape noire, un chapeau haut de forme et un masque du médecin de la peste (masque à nez pointu). Avec sa lanterne à la main, il arpente avec une énergie folle, la scène. Il monte, il descend, il va à droite, à gauche, on ne l’arrête plus !
Enfin, les Anglais concluent leur set avec « Iron Maiden » extrait de leur tout premier album éponyme. Mais ce n’est sans compter sur le public qui en veut encore, que les six compères reviennent sur le devant de la scène avec « The Evil That Men Do » et mettent à l’honneur l’album The Number Of The Beast, sorti en 1982 avec « Hallowed Be The Name » et « Run To The Hills ». C’est ainsi, que la soirée se termine, nous laissant pleins d’images dans les yeux.
Set list Iron Maiden
Aces High
Where Eagles Dare
2 Minutes To Midnight
The Clansman
The Trooper
Revelations
For The Greater Good Of God
The Wicker Man
Sign Of The Cross
Flight Of Icarus
Fear Of The Dark
The Number Of The Beast
Iron Maiden
The Evil That Men Do
Hallowed Be Thy Name
Run To The Hills