11.11.2018 ~ Nightwish + Beast In Black ~ Arena de Genève ~ Geneva (Switzerland)
Nous y voici pour ce concert tant attendu. Nous sommes dimanche 11 novembre et ce soir nous nous rendons à l’Arena de Genève en Suisse. En effet, c’est ici , pour leur 20 ans, que la tournée « Decade : Europe Tour 2018 » de Nightwish fait halte, accompagné de Beast In Black.
Il est tout pile 19 heure, la fosse et les gradins sont bien remplis et c’est Beast In Black qui entre en scène. Formé en 2015, le groupe n’a pour l’instant qu’un album à son actif : Berserker. Et ce soir, c’est l’intégralité de ce dernier (-1 morceau) que les Finlandais nous interprètent. Les 5 compères débutent avec « Beast In Black » pour se présenter. Au chant Yannis Papadopoulos monte très haut dans les aiguës et derrière sa double grosse caisse, Atte Palokangas se déchaînent. Pour « Crazy, Mad, Insane », Anton Kabanen, ancien guitariste de Battle Beast, Kasperi Heikkinen (guitare) et Máté Molnár (basse) enfilent des lunettes noirs et se comportent tels des robots. En effet, Beast In Black c’est du heavy metal avec un synthétiseur de la fin des années 90, donnant parfois ce côté électro.
Beast In Black
Eternal Fire
Blood Of A Lion
The Fifth Angel
Born Again
Ghost In The Rain
Crazy, Mad, Insane (lunette, robot)
Blind And Frozen
End Of The World
Il est maintenant 20h40 et la foule s’impatiente de voir Nightwish sur scène. Le rideau tombe et une voix retentit demandant de limiter les photos et vidéos afin que tout le monde puisse profiter de la magie du spectacle. Puis un compte à rebours d’une minute apparaît sur l’écran positionner en fond de scène faisant monter la tension. Les dernières secondes sont repris en chœurs par le public. Le zéro tombe et Troy Donockley (instruments à vent) s’installe à droite de la scène pour interpréter « Swanheart », faisant descendre toute la pression. Après ce moment envoûtant, Troy est rejoint par toute la clique. Je ne vous les présente plus. A gauche de la scène, derrière ses multiples touches on retrouve Tuomas Holopainen (clavier), discret mais absorbé par ses notes. Au centre, Kai Hahto assure toujours à la batterie. Au devant de la scène, Marco Hietala (basse) et Emppu Vuorinen (guitare) lient le contact avec le public.
Notre premier voyage commence avec « Dark Chest Of Wonders ». L’énergie de la partie instrumentales et les chœurs lyrics marqués par les lâchés de feu accueillent sur scène Floor Jansen (chant) qui m’a agréablement surprise tout au long de la soirée.
Pour cette tournée « Decades : World Tour » Nightwish sort le grand jeu. Tout les albums sont représentés excepté Dark Passion Play, et chaque morceau est illustré d’une vidéo projetée sur les écrans géants. Mais ce n’est pas tout, ajouté à un jeu de lumière très travaillé, les pyrotechnies ne s’arrêtent plus. Les Finlandais nous en mettent plein les yeux.
Enfin tous réunis, c’est « Wish I Had An Angel » qui s’en suit sous un ciel orageux où la pochette de Once s’impose en fond de scène. Mais mon plus grand plaisir c’est d’entendre la voix de Marco qui s’intercale entre celle de Floor. Une fumée blanche s’empare de la scène tandis que nous survolons un cimetière sur « 10th Man Down ». Le set est ensuite consacré à des morceaux moins récents tels que « Come Cover Me », « Gethsemane », « Sacrament Of Wilderness » ou encore « Dead Boy’s Poem ». Mais pour donner plus de relief, la formation intercale « Elan » issu de leur avant dernier album Endless Forms Most Beautiful (2015). Ils nous invitent à un voyage dans une forêt qui semble magique où un petit air de flûte retentit et se fait une place dans notre tête.
Mais pour moi, le concert prend un réel sens a partir de « Elvenjig », un morceau du folk traditionnel repris par les Finlandais. Entraînant, le rythme est repris par le public qui tape dans ses mains. Il est rapidement suivit par l’envoûtant « Elvenpath » qui nous emmène sur la banquise. Puis vient le meilleur moment de la soirée avec « I Want My Tears Back ». Des sapins enneigés sont projetés sur la scène tandis que Floor sautille et tourne sur elle même tel un lutin. Quelle plaisir de la voir s’amuser! Mais attention, le départ est imminent avec « Last Ride Of The Day ». Plongé en plein coeur du parc d’attraction Imaginaerum, nous sommes projetés à bord d’un grand huit à coupé le souffle. Puis vient le surprenant « The Carpenter » qui n’a encore jamais été joué en live (mise à part en Finlande ou tout début). Si à l’origine ce morceau est un duo entre Tarja Turunen (première chanteuse du groupe) et Tuomas, ce soir c’est Floor et Troy qui l’interprètent à merveille.
« The Kinslayer », « Devil & The Deep Dark Ocean » et l’incontournable « Nemo » s’enchaînent. Puis vient « Slaying The Dreamer » et son riff metal qui vous colle parterre. Mais pas trop, puisque devant nous des haches s’entrecroisent prêtent à nous couper en deux. Après une telle dose d’adrénaline c’est une nuit étoilée qui s’abat sur l’Arena de Genève. Le silence s’empare du public et les premières notes de piano annonce « The Greatest Show On Earth ». Floor et sa voix lyric accompagne la beauté de la faune et de la flore sous-marine. Mais le ton se durcit et la pollution, les embouteillages et le temps nous oppressent. Avec ses quinze minutes, c’est le morceau le plus long du set mais il passe tout seul tellement nous sommes absorbé par le message que nous transmet Nightwish. Trois mots concluront cette épopée : « We are here ». Enfin, Floor donnera tout de son organe vocal pour conclure cette soirée avec « Ghost Love Score ».
Le public commence à prendre le chemin de la sortie mais Nightwish revient sur scène le sourire aux lèvres pour nous remercier. Des embrassades, des salutations, des remerciements et surtout des applaudissements, voilà le voyage est terminé.
Swanheart
Dark Chest Of Wonders
Wish I Had An Angel
10th Man Down
Come Cover Me
Gethsemane
Elan
Sacrament Of Wilderness
Dead Boy’s Poem
Elvenjig (traditional cover)
Elvenpath
I Want My Tears Back
Last Ride Of The Day
The Carpenter
The Kinslayer
Devil & The Deep Dark Ocean
Nemo
Slaying The Dreamer
The Greatest Show On Earth (Chapter I, II, III)
Ghost Love Score