Rock And Live

♬ 05-06.09.2014 ~ Raismes Fest ~ Raismes (59)

Depuis 1998, le Raismes Fest accueil dans le château de la princesse d’Arenberg, près de Valenciennes, de nombreux artistes chaque année. Pour cette 16ème édition, qui s’est déroulée le Vendredi 05 et Samedi 06 Septembre, Rock And Live y était !

C’est avec un bon quart d’heure de retard sur l’horaire prévu (qui était de 18 heures), que le Raismes Fest débute ce premier soir, 100%  scène découvertes, avec Kalifornia, un tribut band de Lenny Kravitz. Les grands standards du célèbre musicien s’enchainent devant un public menu et distant. Je ne vous le cache pas, cette prestation ne m’emballe pas …

 

Le prochain groupe est Linecrusher. Originaire du Pas-De-Calais, les quatre gas jouent leurs propres compositions aux influences grunge que vous pourrez retrouver sur leur démo d’ici fin 2014. Mais rebelote, leur son ne me transcende pas plus que ça… Décidément le Raismes Fest commence en douceur.

 

 

 

 

Il m’aura fallu attendre 20 heures pour qu’un groupe me surprenne enfin ! Et j’ai nommé pour cela : Headcharger ! Après une longue attente du à des problèmes techniques, les cinq Caennais montent sur scène pour nous balancer leur énergie en pleine tête. C’est tout le corps de Sébastien PIERRE (chant) qui est en mouvement à tel point qu’il semble dessiner la musique avec ses mains.

 

 

 

 

 

La fin de la soirée approche et je ne suis pas inquiète au sujet du groupe qui va clôturer ce premier jour de festivité, puisque ce n’est nul autre que Sideburn. Toujours aussi énergique, toujours aussi entrainant et toujours une aussi bonne présence scénique. Il n’y a rien de mieux que leur hard rock pour terminer cette journée.

 

 

 

 

Après une bonne nuit de sommeil au camping du festival, on réattaque les réjouissances en début d’après-midi, cette fois-ci. Et c’est avec Tyson Boogie sur la main stage qu’on se remet en forme. Un son lourd et énergique, une fois grave et roque et pour agrémenter cela un Kal (chant/basse) humoristique.

 

 

S’ensuit, sur la scène découverte, Abbygail. Formé en 2010, les cinq Lillois, nous présentent ce soir, leur hard rock teinté de blues.

 

 

 

 

Sur la main stage, les spots commencent à s’éclairer et c’est dans une ambiance orangée que Carousel Vertigo monte sur scène. Et c’est avec plaisir que je grimpe à bord de leur manège qui m’emporte dans un tourbillon de douceur. Si j’apprécie tout d’abord quelques éléments visuels tels les lunettes d’aviateurs très steampunk de Jansen PRESS (guitare) et la chemise western de Vincent MARTINEZ (chant/guitare), c’est surtout la voie de ce dernier, douce et rocailleuse, qui me transporte.

 

 

 

 

Sur la petite scène, on enchaine avec le heavy metal de Spirit. Et leur son ne fait pas l’unanimité chez moi. En effet, il y a des rythmes et des intros intéressantes, mais un petit « ouille » a raisonné dans me tête, quand les paroles en Français sont sorties de la bouche du chanteur.

 

 

Nous voilà en milieu d’après-midi et nous accueillons sur la grande scène le premier groupe non francophone de ces deux jours. Venu d’Allemagne, Zodiac nous plonge dans une atmosphère très posée mais énergique à la fois, avec de longs arpèges et quelques touches de piano.

 

 

 

 

Tout droit venu de Saint Etienne, Holy Cross, nous propose du heavy metal pur et dur, fortement inspiré par Iron Maiden : des guitares criardes et un chant aiguë.

 

 

 

Cela fait maintenant quatre ans, que Vulcain s’est reformé après une longue pause. Et voilà que ce soir, les trois Français sont présents au Raismes Fest pour fêter le 30ème anniversaire de leur album Rock And Roll Secours, qui sera d’ailleurs joué en entier. Un rythme effréné, une voix grave à la Motörhead, et un chant en Français, très revendicateur et engagé. On aime… ou on n’aime pas.

 

 

On retrouve ensuite Drakkar qui nous présente leur nouvel album Once Upon A Time… In Hell. Lunette teintée bleu, veste « soldat », Fabrice VANBELLINGHEN (chant), accompagné de ses cinq compères, joue un speed metal qui n’est vraiment pas désagréable à écouter. Ce n’est pas pour rien, qu’ils ont fait les premières parties de Metallica et Slayer, entre autres.

 

 

 

 

La fin de l’après-midi approche à grands pas et The Treatment s’empare de la main stage pour nous requinquer. Que vous dire ? C’est LE coup de cœur de ces deux jours au Raismes Fest. Ces cinq jeunes britanniques ont le rock dans le sang! Des morceaux plus accrocheurs les uns que les autres, une énergie débordante et communicative, des yeux remplis de malices, des grimaces, des « Come On ! » crié à tout bout de champs par Tagore GREY (guitare) et surtout des looks travaillés comme je les aime : du noir, du cuir et du destroy !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la scène découverte, on continue avec les jeunes de Existance. Parés de leurs perfectos, bandanas, chaines et tignasses, les quatre garçons nous jouent un heavy metal tout droit sortit des années 80.

 

 

 

 

C’est maintenant au tour de Vanderberg’s Moonkings de fouler les planches de la grande scène. Après avoir fait une pause musicale pendant près de 15 ans pour se consacrer à la peinture, Andrian VANDERBERG (guitare – ex White Snake), revient avec ce tout nouveau projet, accompagné de Jan HOVING (chant) et des jeunes Mart NIJEN ES (batterie) et Sem CHRISTOFFEL (basse). Le quatuor Néerlandais, nous présente leur premier album intitulé Moonkings aux consonances très seventies. C’est dansant, simple, les artistes prennent plaisir à jouer, tout comme on prend plaisir à être là.

 

 

 

 

 

Sur la scène découverte, le dernier groupe à se produire est Mylidian. Les six musiciens, dont un chanteur Armendar (chant) et une chanteuse Béatrice DESCAMPS (chant), nous plongent dans leur univers cyber-gothique, évoquant un jeu de rôle appelé Mylidian. S’il y a une bonne présence scénique, avec Armendar et Béatrice qui cherchent à capter le regard des spectateurs, je n’ai pas plus accroché que ça.

 

 

Alors que tout le public est tourné du côté de la main stage, les quatre danois  de DAD montent sur scène et je ne sais plus où donner de la tête. Laust SONNE (batterie) caché derrière sa batterie à revêtu sa veste à paillettes argentées, Jacob BINZER (guitare) tout de noir vêtu à opté pour un chapeau haut de forme, quant à son frère Jesper BINZER (chant) il s’est glissé dans un soigneux costume noir. Et Stig PEDERSEN (basse) ? Que dire de lui, totalement vêtu de cuir et accompagné d’une basse transparente à trois cordes (ainsi que de sa basse en forme de tête de buffle, le logo de DAD), il ne cesse de grimper de partout et prendre des positions des plus où moins étranges. Musicalement, il n’y a rien à redire : une voix cassée, des rythmes dansants, du bon hard rock en somme.

 

 

 

 

Il est un peu moins de 23 heures, et c’est avec les Britanniques d’Anathema que cette édition 2014 du Raismes Fest se clôture. Et quelle drôle d’idée…. Un dispositif plutôt imposant (avec deux batteries) et un rock progressif très éthéré. C’est donc tout en douceur qu’on finira ces deux jours de festivités.

 

 

 

●  ●  ●
Headcharger
Sideburn
The Treatment
Vulcain
Marc Varez (batterie)
Vulcain
Vincent Puzio (basse) & Daniel Puzio (guitare/chant)
DAD
Jacob Binzer (guitare)
DAD
Laust Sonne (batterie)
Vanderberg’s Moonkings
Adrian Vanderberg (guitare)
Vanderberg’s Moonkings
Mart Nijen Es (batterie) & Sem Christoffel (basse)
Kalifornia ● Linecrusher
HeadchargerSideburnTyson Boogie ● Abbygail ● Carousel Vertigo
●Spirit ● Zodiac

Holy Cross
Vulcain
Drakkar
The Treatment
Existance
Vanderberg’s Moonkings
MylidianDAD
Anathema

 

 

 

2 commentaires

  1. Didine dit :

    Un beau week-end en musique! et de bons groupes. Merci de nous faire partager l'ambiance et les photos!

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